Universidade em ruínas, parte 3
Hoje, o presidente da minha universidade informou "a comunidade" que a instituição tem um novo gabinete para avaliar o sucesso na profissionalização que cada curso permite (abriu a caça às bruxas que ensinam coisas inúteis). Sobre "isto", vale a pena ler o texto de P. Tortonèse, "Contre la professionnalisation de l’Université", num livro que acaba de sair: Université: la grande illusion. Mas ainda há por aí alguém que leia francês? E há ainda alguém que tenha a desfaçatez de duvidar do Processo de Bolonha?
Université : la grande illusion
Sous la direction de Pierre Jourde
L'Esprit des Péninsules
Mars 2007
Si les livres abondent sur l'école, ils sont rares sur l'Université, en dépit de la masse croissante des étudiants et de la gravité des problèmes. Le public ignore toute l'étendue de la ruine de l'enseignement supérieur. On refuse de voir à quel point la lassitude et l'écœurement se sont généralisés parmi les universitaires. On méconnaît l'absurdité du déluge de réformes qui se déverse sans interruption sur l'Université depuis des décennies, le délabrement des locaux, l'absence de débouchés pour les étudiants, le clientélisme croissant qui, sur l'alibi de l'autonomie des établissements, transforme les recrutements en promotions locales. L'Université, en France, n'est plus qu'une façade. Cet ouvrage réunit quelques vigoureuses réactions d'universitaires face à cette situation. Ils appartiennent à des établissements d'enseignement supérieur divers, et à différentes disciplines, de la littérature à la médecine et du droit aux mathématiques.
Un extrait exclusif, avec l'aimable autorisation de Pierre Jourde - Paolo Tortonèse, "Contre la professionnalisation de l’Université".
Le débat politique sur l’Université française semble se recentrer autour d’un mot magique : professionnalisation...
Sous la direction de Pierre Jourde
L'Esprit des Péninsules
Mars 2007
Si les livres abondent sur l'école, ils sont rares sur l'Université, en dépit de la masse croissante des étudiants et de la gravité des problèmes. Le public ignore toute l'étendue de la ruine de l'enseignement supérieur. On refuse de voir à quel point la lassitude et l'écœurement se sont généralisés parmi les universitaires. On méconnaît l'absurdité du déluge de réformes qui se déverse sans interruption sur l'Université depuis des décennies, le délabrement des locaux, l'absence de débouchés pour les étudiants, le clientélisme croissant qui, sur l'alibi de l'autonomie des établissements, transforme les recrutements en promotions locales. L'Université, en France, n'est plus qu'une façade. Cet ouvrage réunit quelques vigoureuses réactions d'universitaires face à cette situation. Ils appartiennent à des établissements d'enseignement supérieur divers, et à différentes disciplines, de la littérature à la médecine et du droit aux mathématiques.
Un extrait exclusif, avec l'aimable autorisation de Pierre Jourde - Paolo Tortonèse, "Contre la professionnalisation de l’Université".
Le débat politique sur l’Université française semble se recentrer autour d’un mot magique : professionnalisation...
Etiquetas: http://www.fabula.org/actualites/article18349.php, MJR
8 Comments:
Muito interessante e certeiro!
Ed
Parabéns pelo blog. Como o Balbino diz: estamos a fazer um bom trabalho.
Continuem esta luta por Portugal
Abraço
Tiago
http://democraciaemportugal.blogspot.com
Tiago Carneiro,
Obrigado pelas suas simpáticas palavras.
Abraço
CMR
De facto, é estranho que ninguém queira falar muito dos problemas graves que as universidades atravessam.
Seria preciso mais gente e menos cobardia para olhar para esta "ruína" com olhos de ver.
Infelizmente, não é novidade para ninguém. Há quantas décadas começou a degradação do ensino (e não me refiro apenas a Portugal)?
Uma degradação lenta, mas sistemática e inexorável, que terá como resultado final o completo falecimento de capacidade de crítica de uma sociedade que se vai "carneirizando"...
Vai deixando de se comportar como a força activa que tem obrigação de ser, para passar a ser uma massa cinzentona.
Até parece algo que foi pensado para que assim acontecesse, não é?
Será que foi?
Que dizem a isto os senhores do mundo?
Bildelbergs, Trilaterais e afins?
Eu diria que, no que a Portugal diz respeito, a degradação da instituição Universidade não pode ser muito acentuada, já que nunca terá saído da cepa torta.
De qualquer modo, eu sempre gostei de ruínas.
A quem puder ouvir, recomendo a peça "The Pleasure of Ruins" de Gregory Whitehead.
já agora, deixem-me dizer que parece bastante "carneiro" falar de "carneirizaçao".
eu gostei. o contrário do humor negro só pode ser o humor pálido.
Enviar um comentário
<< Home